J’ai décidé de m’expatrier très jeune. L’idée avait germé très tôt, je voulais vivre le rêve américain et je ne voulais pas attendre d’avoir le BAC ou d’être adulte pour vivre ce rêve. Mais ce n’était pas franchement dans les plans de mes parents de tout quitter pour vivre ailleurs. Je m’étais fait une raison, je savais que je partirai dans quelques années, mais seule. Ce n’est donc pas une expatriation comme on en a l’habitude: je n’ai pas suivi mes parents qui auraient été mutés ailleurs, ce n’était pas non plus une opportunité professionnelle qui m’a fait partir (j’étais au collège), ni l’envie de tout plaquer pour vivre une nouvelle vie. Je suis partie en tant que mineure, encadrée par un organisme spécialisé en séjours linguistiques, avec l’intime conviction que ma vie devait se faire ailleurs. Comme si j’étais faite pour vivre dans un autre pays que la France.
Bon, de toute façon ce n’était pas pour tout de suite. Non seulement, envoyer son enfant via un organisme coûte cher (environ 10 000 à 12 000€ à l’époque, hors dépenses personnelles, à partir de 25 000€ sur leur site en 2018, trop choquée), mais de toute façon nous n’avons trouvé aucun organisme qui acceptait les enfants de 11 ans. Il a donc fallu attendre plusieurs années. C’est un projet qui s’est préparé sur trois ans en fait: pour mettre de l’argent de côté, attendre d’avoir l’âge légal, puis faire le dossier de candidature.
En attendant d’avoir l’âge minimum pour partir, mes parents voulaient être sûrs que c’était vraiment ce que je voulais et si j’étais vraiment sûre de la destination. Il a donc encore fallu attendre que j’ai 13 ans, l’âge minimum pour partir en séjour linguistique aux Etats-Unis (dès 10 ans pour le Royaume-Uni pour info). A 13 ans, je suis partie un mois dans l’Ohio en immersion dans une famille d’accueil. Là, j’ai vraiment vécu à l’américaine pendant un mois. La famille d’accueil m’a emmenée voir un match de baseball puis une course de Nascar, je faisais des sorties avec la fille de la famille et ses amis. J’ai fait des excursions à Cleveland, Columbus (la capitale de l’Ohio), Chicago et le parc d’attractions Cedar Point. J’en suis revenue totalement convaincue sur mon projet d’expatriation. J’avais adoré l’expérience, la culture, le mode de vie hyper avancé par rapport à la France. J’ai toujours trouvé que la France était en retard par rapport aux Etats-Unis, sur plein d’aspects de la vie courante. Et moi, j’étais prête à vivre au rythme des américains, la France était trop lente pour moi, pas assez moderne. Bref, j’étais comblée de mon voyage aux Etats-Unis, mes parents étaient rassurés sur mon projet.
Mais ma mère était persuadée que l’Australie me plairait aussi, voire encore plus que les USA. C’est ainsi que l’année d’après, à 14 ans, je suis partie un mois en Australie, en immersion en famille d’accueil toujours. J’étais en Australie Occidentale, à Perth. J’ai vu mes premiers kangourous, premiers koalas et même des quokkas (un marsupial qui ne vit que sur l’île de Rottnest). J’ai découvert une ville encore plus moderne qu’aux US avec la nature à deux pas de la ville. Une nature dangereuse, luxuriante et désertique à la fois. J’ai nagé avec des dauphins sauvages dans l’Océan indien, j’ai vu mon premier désert (le désert de Pinnacles) et j’ai compris ce qu’était le bush australien. J’ai découvert un mode de vie à la cool, comme je n’avais jamais vu ailleurs. Code vestimentaire de rigueur: tongs et short de surf et on tutoie tout le monde (je sais en anglais on ne peut pas différencier le tutoiement du vouvoiement, mais je vous assure ça s’entend à la façon de parler). Un style de vie plutôt américanisé mais avec la touche de “cool” typiquement australienne et un slang australien unique au monde. En effet, si la langue officielle du pays est l’anglais et qu’à l’école on utilise le parfait anglais britannique, dans la vie de tous les jours, on parle définitivement australien (Aussie slang).
C’est exactement pour ça que je voulais vivre à l’étranger. Lorsque je suis ailleurs qu’en France, c’est une nouvelle découverte, un nouvel apprentissage chaque jour (d’un nouveau mot de vocabulaire, d’une coutume locale, d’une rencontre…). Je suis partie pour vivre des expériences hors du commun, pour avoir un quotidien extraordinaire, alors que pour les australiens c’est totalement ordinaire.
Durant le mois où j’ai séjourné en Australie, j’ai même eu l’occasion de tester le lycée australien en accompagnant l’adolescente de la famille à ses cours pendant deux semaines. Je me suis familiarisée avec le port de l’uniforme et j’ai découvert un système scolaire où l’on encourage l’étudiant à être autonome et à régler des problèmes par lui-même. Un système où ce sont les enfants qui choisissent les matières qu’ils étudient et où les arts de toute sorte et l’apprentissage d’un vrai métier sont enseignés dès le plus jeune âge (cours de cuisine, de gestion hôtelière, d’électricité, de mécanique, de petite enfance et tous les sports imaginables). C’est donc là bas que j’ai appris à faire des feuilletés aux champignons en classe et où j’ai pris mes premiers cours de batterie (que j’ai continué de retour en France). Oui, en Australie on fait les choses en grand. Rien à voir avec la flûte qu’on impose à tous les enfants en France.
J’étais rentrée des Etats-Unis comblée, je suis revenue d’Australie transformée, absolument convaincue que c’était là que je devais vivre. L’Australie, le pays de tous les possibles. Finalement, j’ai eu de la chance, c’est comme si j’avais eu une période d’essai avant ma véritable expatriation et c’est ce qui m’a permis de faire le bon choix de pays. Ni une, ni deux, je remplis mon dossier et passe tous les tests pour partir vivre un an en Australie l’année d’après.
C’est à 15 ans, quand j’ai enfin atteint l’âge minimum pour le faire, que je m’envole pour l’Australie pour une année complète. Je pars après l’année scolaire de 3ème et après avoir passé les épreuves du brevet des collèges. Je n’ai pas choisi la ville dans laquelle j’allais m’installer pendant un an. C’est la compatibilité entre mon dossier et les familles d’accueil disponibles qui m’a fait atterrir à Casino. Une toute petite ville de campagne sur la côte Est australienne, à la frontière de l’état du Queensland. J’arrive en juillet et comme nous sommes dans l’hémisphère Sud, les saisons sont inversées. C’est l’hiver en Australie (25°C, ça va) et j’arrive donc en cours d’année au lycée. J’intègre une classe de Seconde (Year 10) sur les six derniers mois de l’année. Je pars rapidement en classe de neige avec le lycée. Oui, incroyable, mais on peut faire du ski en Australie, près de Canberra. L’altitude et le niveau de difficulté des pistes n’ont rien à voir avec nos Alpes, mais c’est déjà bien de pouvoir skier dans ce pays. A la fin de l’année scolaire en décembre, je passe le School Certificate (un diplôme très important en Australie puisque la majorité des australiens arrêtent l’école à 16 ans) et je le réussis. Après les examens, je pars en voyage scolaire à Great Keppel Island, le début de la Grande Barrière de Corail. Non mais, vous imaginez, un voyage scolaire à la Grande Barrière de Corail. L’Australie c’est d’un tout autre niveau quand même.
Plus tard dans l’année, j’ai rejoint d’autres “exchange students” du monde entier pour aller dans le Red Center, le Centre Rouge australien. De Adelaïde à Alice Springs, puis retour à Melbourne, j’ai foulé les sites naturels les plus incroyables d’Australie. J’ai rencontré les animaux du désert (lézards et autres dragons) et j’ai porté autour de mon cou un brown snake, le serpent le plus mortel au monde, alors même que j’ai la phobie des serpents.
Je suis allée au bal de promo avec une longue robe de soirée (comme dans les films américains) puis j’ai fêté noël avec ma famille d’accueil en faisant un barbecue sur la plage. Tellement cliché et pourtant, c’est réellement ce que font tous les australiens.
En février, j’intègre la classe de 1ère (Year 11) sur six mois et hormis la littérature et les maths qui sont obligatoires, je choisis l’intégralité de mes matières. J’étudie l’archéologie, la société aborigène, la gestion hôtelière et je fais de l’aviron en cours de sport. Un sport que j’ai choisis parmi une liste longue comme le bras. D’ailleurs, le cours d’archéologie m’aura valu une excursion d’une semaine à Sydney, à la Macquarie University, où j’ai pu toucher et étudier de véritables artefacts égyptiens, romains… C’était une expérience incroyable (petite, je rêvais d’être archéologue).
Je fait un deuxième voyage avec les “exchange students”, cette fois-ci à la Grande Barrière de corail. Je nage avec des tortues et des requins de récif, je prends des cours de surf avec les sauveteurs de la plage, je visite la plus grande île de sable au monde (Fraser Island) et je découvre les fabuleuses Whitsunday islands.
Je rencontre des aborigènes, des vrais. Certains qui vivent encore selon le mode ancestral dans le Centre (The Dream où tout est relié à la terre sur laquelle ils vivent) et d’autres qui se sont insérés dans la société moderne. Je découvre que l’Australie est aussi touchée par le sujet du racisme. Je n’imaginais pas du tout ce problème avant. Les aborigènes sont parfois victimes de racisme. Ce n’est pas du tout le cas dans mon quotidien car il y a des aborigènes dans ma famille d’accueil. Mais j’ai entendu ou rencontré des gens qui en étaient victimes.
Je fête mes 16 ans là-bas et ma famille d’accueil m’organise une grande fête. Les weekends, je découvre une activité pour le moins insolite mais qui rassemble de nombreux passionnés: le 4WD. Des gros 4×4 qui essaient de franchir des obstacles gigantesques dans la forêt. On campe en autonomie dans le bush australien pendant deux jours lors des weekends 4WD.
Voici une liste non exhaustive des expériences incroyables que j’ai pu vivre pendant un an. Des expériences qu’on ne peut vivre qu’en Australie et qu’en vivant sur place, en immersion avec les locaux. Si j’avais fait ce voyage des années plus tard, en mode road trip en van, je n’aurais pas pu vivre la moitié de ces expériences, même si j’y étais restée une année (l’école, vivre dans une famille locale). Alors bien-sûr, l’Australie n’est pas un pays parfait. J’ai pris 7 kg en un an sur place, la malbouffe est reine. Le niveau d’éducation est vraiment bas par rapport à la France et de nombreux jeunes arrêtent l’école à 16 ans. Les grossesses d’adolescentes sont très fréquentes. Parmi mes copines de classe, cinq filles sont tombées enceinte lorsque j’étais là, c’est énorme et c’est très jeune surtout 15-16 ans pour avoir un enfant. Je trouve que les enfants sont éduqués comme des “enfants rois” et les caprices envers leurs parents sont relativement violents voire choquants. Mais j’avais 15 ans quand j’y étais, ce n’était pas mes préoccupations principales. J’étais venue vivre une immersion dans un pays moderne, cool et libre et on peut dire que j’ai coché toutes les cases des expériences australiennes à vivre. J’ai vécu mon année à 200% et je ne regrette rien. Douze ans après mon retour en France, ça reste encore la plus belle année de ma vie. L’année la plus intense et la plus vivante que j’ai vécue.
J’ai eu une véritable boule au ventre quand j’ai dû rentrer en France. Je m’étais parfaitement intégrée à la société australienne et je serais bien restée quelques années supplémentaires, mais impossible (mineure, visa expiré, coût de la vie). Avec le recul des années, je peux dire que c’est bien que je sois rentrée aussi. Je suis retournée dans le système scolaire français et j’ai fait les études qui me correspondaient. J’ai eu la chance de me reconstituer rapidement un très bon groupe d’amis à l’entrée au lycée, ce qui m’a permis de bien vivre mes années lycée, sans trop regretter ma vie en Australie. Mais ça, ce sera l’objet d’un autre article, sur ce que m’a apporté l’expatriation, qu’est-ce que ça a changé en moi ?
Et vous, pourquoi êtes-vous partis ? Qu’est-ce qui vous a fait mettre les voiles ?
Cet article participe au rendez-vous #HistoiresExpatriées initié par Lucie. Le thème de ce mois était “Pourquoi es-tu partie ?” marrainé par Jéromine.
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32 Comments
Depuis le temps que je suis ton blog, je n’avais pas la moindre idée de tout ce que tu avais fait plus jeune. C’est super impressionnant ! Du coup après une telle aventure, ça ne te manque pas du tout la vie à l’étranger ?xx
Bien-sûr, j’ai eu envie de repartir. J’ai eu l’occaz de vivre à Londres sur une plus courte durée, 4 mois pour un stage. Mais c’était suffisamment de temps pour me rendre compte que j’adorais vivre à Londres aussi et que j’étais comme un poisson dans l’eau.
Vivre au Canada est dans un coin de ma tête depuis des années, mais il y a toujours de nouveaux projets qui arrivent et qui me font mettre en stand-by le projet de partir: le copain, embauche suite au diplôme, CDI dans un groupe international, achat d’une maison, maintenant d’un chien. Tous ces projets font que je ne ressens pas de frustration de mettre l’expatriation en stand-by. Mais j’y pense.
Whoua alors là je suis soufflée ! Quelle expérience, et si jeune, c’est dingue ! Bravo pour ton courage et pour ne pas avoir lâché l’affaire jusqu’à réaliser tes rêves !
Merci, j’étais déterminée on peut le dire. J’avais le soutien de mes parents aussi, ça aide.
Ton article est passionnant puisque je me retrouve dans tes propos.
A un seul détail près, tous les parents n’ont pas les moyens de laisser partir leurs enfants aussi loin/longtemps.
Je suis partie vivre un an aux Etats-Unis (mon rêve) dès que j’en ai eu l’occasion à 18 ans. J’étais au pair. Depuis, j’ai vécu au Canada et je suis maintenant en Australie.
Il est évident que c’est un très gros budget d’envoyer son enfant à l’étranger pendant un an. Pour ma famille, ça a été plus de 3 ans à mettre de l’argent de côté avant de pouvoir partir. Partir au pair est également une belle alternative pour être logé et gagner un peu de sous tout en vivant à l’étranger.
Bravo Estelle pour ton incroyable expérience de teen-expat’ !!! Toi c’est sûr, tu as le gène du voyage ;)….
Merci, très flattée de ce statut de teen-expat. Pour le gène du voyage, ce n’est pas toute ma famille qui l’a par contre.
Ca à l’air d’avoir été une expérience géniale ! J’admire ton courage à un âge si jeune d’avoir eu envie de partir avec une telle détermination ! Je regrette de ne pas avoir eu ce genre d’expérience, mais quand j’étais jeune, j’étais totalement flippé à l’idée de partir dans un endroit inconnu car j’avais peur de ne pas trouver de copines… mes parents m’ont souvent proposé des colos dans des destinations trop cools ou des voyages linguistiques mais ça me semblait être le pire qui pouvait m’arriver et je les suppliais de ne pas m’y envoyer… même en école d’ingé j’ai un peu tout fait pour ne pas faire ERAMUS. Il m’en a fallu du temps pour changer et quand je lis ton expérience, j’avoue que je regrette. Je me dis que j’étais vraiment trop stupide, maintenant il ne faudrait pas me le proposer 2 fois !
C’est vrai que c’est dommage d’être passée à côté de ces expériences (colos, Erasmus). Car même si tu avais peur, je suis sûre et tes parents devaient être persuadés aussi que tu te ferais des copines sur place et surtout que tu aurais adoré. Mais bon, ne regrettons pas le passé, c’est fait. Maintenant que tu es adulte, on voit que tu adores ça le voyage et les découvertes.
Waou c’est juste génial ce que tu as fait ! Je regrette de ne pas avoir eu ce courage et cette envie plus tôt de voyager et de vivre cette expérience ! En tôt cas bravo pour ta détermination et por avoir fait ce que tu avais envie 🙂
C’est pas grave si tu ne l’as pas fait avant, chez certaines personnes l’envie vient plus tard voire pas du tout. Mes parents ont proposé la même chose à mon petit frère, qui n’a jamais montré d’intérêt à vivre cette expérience. On est tous différents. L’important c’est que tu l’as vécue au final ton expérience et que tu sois allée au bout de tes envies.
C’est rigolo, je travaille dans une école de langue en Angleterre et chaque été quand on accueille les ados du monde entier qui souhaitent apprendre l’anglais, on remarque toujours au moins un élève qui se fond dans la masse, l’élève qui va s’épanouir en quelques semaines et tomber sous le charme des us et coutumes britanniques. Comme si vivre en Angleterre était sa destinée. ça aurait pu être toi au fond ! ça a l’air tellement intéressant comme expérience et je suis franchement bluffée. Quel courage !
C’est top ça, de voir un élève qui se démarque et s’épanouit complètement. J’étais tellement bien là-bas, dans ma petite vie insouciante australienne. Le bon vieux temps !
Quelle aventure ! Cette année a vraiment été incroyable… En tout cas c’est impressionnant (et admirable !) cette envie aussi jeune d’aller vivre à l’autre bout du monde, se confronter à une culture aussi différente. Du coup, comme Ophélie, je suis étonnée que tu ne sois pas repartie à l’âge adulte, en Australie ou ailleurs !
C’est vrai que le fait d’écrire cet article et de lister toutes ces choses que j’ai faites en un an….je me rends compte que c’était une année intense. Pas étonnant que ce soit ma plus belle année de vie.
L’envie de repartir est là, mais les étapes et les projets de la vie qui suit son cours font qu’on n’est pas encore partis de France. Et pour le moment ça nous va bien comme ça. Quoique si je pouvais avoir plus de congés pour partir plus, lol !
Tu as vécu une sacrée aventure et expérience, j’adore cet article. Le retour a dû être très dur quand même après 1 an passé en immersion totale… La nostalgie devait se faire ressentir et encore aujourd’hui ça reste la meilleure année de ta vie 🙂 Pour ma part, je me suis expatriée pendant ma 2ème année de lycée (première donc), au Mexique, où j’ai vécu au sein d’une famille adorable à Puebla. J’ai été à l’école avec les filles, ça a été très court, seulement 2 semaines mais déjà un dépaysement total. Puis pendant ma licence, je suis partie un an en Erasmus en Angleterre, j’ai découvert un système scolaire complètement différent, où tout comme tu l’a constaté en Australie, les étudiants sont plus autonomes et choisissent eux-même leurs matières. Enfin en master, je suis partie 6 mois au Québec, après avoir fait un stage de 2 mois à Toronto en Ontario, et maintenant je vis au Canada en PVT et espère pouvoir y rester. Mais si ce n’est pas le cas, l’Australie me fait de l’oeil pour un PVT aussi 🙂 Que c’est beau de voyager et de découvrir de nouvelles cultures!
Wouah tu es une serial expat, bravo pour ce parcours. Trop cool pour le PVT Canada. Je suis envieuse.
C’est vrai que le retour en France a été assez violent. Les tout premiers jours surtout. Je n’ai pas parlé pendant 3 jours, ça me semblait anti-naturel de m’adresser en français ou alors je faisais un blocage psychique. Puis la rentrée au lycée et le fait que je trouve vite de nouveaux potes m’ont fait lâcher la bride et tout s’est bien passé finalement.
Quelle maturité! C’est fabuleux, tu as osé je dis bien osé réaliser tes rêves. Et dis moi tes parents qui t’ont encouragée c’est juste génial.
Bravo à eux, à toi.
J’adore l’ado que tu étais…que tu es peut être encore un peu dans ton cœur? Je te le souhaite.
Ha ha merci, ouais j’étais une petite rebelle. Non je rigole, c’est surtout que je savais ce que je voulais et je le désirais très fort. J’ai donc tout fait pour le réaliser (avec les sous de mes parents).
Expérience impressionnante ! C’est courageux de partir si loin si jeune ! J’aurais adoré le faire, mais Je crois qu’à cet âge-là, je ne savais même pas que çe genre de dispositifs pouvait exister. Merci de ton récit qui pourrait donner des idées à certains.
En ce qui me concerne, on savait qu’on pouvait faire un an d’études à l’étranger, mais on pensait qu’il fallait avoir 18 ans. Or en se renseignant, on découvre qu’on peut partir plus tôt et tant mieux, je n’avais pas la patience d’attendre. J’espère bien donner des idées à certains. C’est la meilleure expérience de la vie, lol.
Moi qui ai fait pas mal de voyages pendant mon adolescence, je ne suis pas allée jusqu’à un an d’expatriation avant mes 20 ans, tu m’impressionnes d’avoir fait ça à 15 ans! Un très bel article avec de jolis souvenirs, c’était passionnant de te lire raconter tout ça, tu as du vivre des choses inoubliables 🙂
Merci beaucoup pour ton commentaire. En même temps, si je suis partie vivre ces aventures seule à 15 ans, c’est parce que je n’avais pas eu la chance de faire de grands voyages avec mes parents plus jeune. Hormis l’Italie et l’Espagne, on visitait surtout la France.
C’est tellement mature d’être partie si loin si jeune ! Je suis admirative. Je pense que ça m’aurait fait paniquer mais que j’aurais vraiment adoré. Mais je n’avais pas ces envies d’ailleurs quand j’étais ado, juste un peu pour voir (je pensais faire une année d’erasmus et c’est tout, finalement je n’en ai même jamais fait!)
J’allais te demander pourquoi tu n’étais pas repartie mais j’ai lu les commentaires où tu réponds à la question 🙂
Moi aussi je pensais faire une année Erasmus, mais à l’époque j’étais boursière et ça aurait été difficile financièrement de repartir. Finalement j’ai fait mes 5 ans sans année à l’étranger, c’est passé à une vitesse.
Au final toi tu t’es largement rattrapé après les études. 🙂
Wow tu es partie jeune tu as été courageuse 🙂 j’ai très envie de visiter l’Australie après avoir lu ton article!!
Merci, outre le fait que l’Australie soit un pays magnifique, j’espère que mon récit pourra également donner des idées ou du courage à des jeunes de partir avant l’age adulte.
Tous les pays sont magnifiques. Pour l’Australie, attention aux bémols, ce n’est plus le pays de la liberté comme cela était en 1960-70.
La tyrannie administrative à l’anglaise est en place et si l’on vous laisse entrer….on vous laissera aussi sortir car votre séjour sera lié à la validité d’un visa.
Tout ce que vous aurez cotisé obligatoirement en retraite et soins de santé seront perdus….
C’est un pays qui s’adresse plutôt pour les anglophones, ceux qui habitent l’Asie ou le Pacifique Sud. Quant à l’Europe, c’est beaucoup trop loin, surtout si vous y avez encore de la famille.
Que de jolis souvenirs …..
Rien que de te lire j’ai qu’une envi y retourner. J’y ai vécu deux ans en mode backpacker j’ai fais deux fois le tour du pays en passant par le centre. Ce sont les plus belles années de ma vie. Je ne pense qu’à repartir depuis que je suis rentrée depuis 6ans maintenant. Même avec mes chiens 😅
Super expérience, je comprends cet amour pour ce pays. Par contre j’y emmènerai pas mon chien, trop d’animaux dangereux là bas (serpents, araignées), j’aurais peur pour lui.