Vivre en Australie pendant une durée prolongée, c’est adopter un rythme de vie radicalement différent. En Australie, tout le monde est hyper « laid-back », ambiance no stress et peace & love. Les gens conduisent en tongs, voire pieds-nus avec un short de surf (même si l’on n’habite pas au bord de la mer, le short de surf est la tenue traditionnelle nationale. Ma marque fétiche était Roxy). Les mecs sont des « blokes » et les femmes sont des « Sheilas ». Si jamais vous vous demandiez dans quelles toilettes entrer au bar, vous voilà informé.
Ici tout le monde est ton pote. Ça se concrétise par des « G’day Mate » de la part d’inconnus dans la rue et la caissière du supermarché qui vous materne d’un mignon « How are ya today, Honey ». Il est absolument impossible de ne pas se sentir bienvenu en Australie dans de telles conditions.
Votre nouvelle routine consistera en des journées à la cool. Il ne sera pas rare de croiser un ou deux kangourous qui sautillent d’un jardin à un autre ou qui traversent une route (dans des villes moyennes ou à la campagne. En plein Sydney ou Melbourne c’est plus rare évidemment). On les appelle Skippy et le petit bébé dans la poche est un Joey. Malheureusement, il ne sera pas rare non plus de croiser multitudes de cadavres de kangourous et de wombats au bord de la route. Ça me désolait tout le temps. Mais il faut savoir que pour les locaux, les marsupiaux sont plus une plaie qu’un animal trop mignon. Il y en a vraiment beaucoup dans le pays et ça crée beaucoup d’accidents de la route. Alors au bout d’un moment, les australiens n’en ont rien à faire d’avoir écrasé un kangourou. Par contre, contrairement à ce que l’on pourrait penser, vous n’aurez pas la chance de croiser des koalas aussi souvent dans la nature. C’est une espèce en danger. Ils sont attirés par les phares des voitures et comme ils sont très lents, beaucoup se font écraser. D’ailleurs, si vous trouvez un koala dans votre jardin (c’est arrivé à une amie de ma famille d’accueil), vous devez prévenir l’animal rescue qui viendra récupérer le koala, le soignera et l’amènera dans un sanctuaire animalier pour vivre une vie paisible. Les koalas, wombats et kangourous, voilà un côté de la routine australienne qui est plus que dépaysant. Il en va de même pour les serpents mortels et araignées grosses comme deux fois votre poing. C’est le quotidien en Australie.
Les weekends, attendez-vous à de nombreuses invitations à des barbecues, c’est le plat national et la tradition nationale en même temps. L’art de vivre australien se résume en un simple barbecue au bord de la plage (il y a des barbecues en libre service) en tongs et short de surf. Si on vous dit « barbie », comprenez barbecue en slang australien. Et si on complète avec « BYO booze », ça veut dire venez avec votre propre alcool. C’est très commun en Australie d’apporter ses propres boissons lorsque l’on est invité à un repas, une soirée, etc… Aussi, ce qui est trop cool en Australie, c’est que vous pouvez décider d’aller faire vos courses à 21h le dimanche soir. Dans les grandes villes, les magasins sont ouvert 24h/24. Dans ma petite ville de Casino, c’est tout de même ouvert jusqu’à 22h, ce qui est déjà énorme par rapport aux horaires français. Et surtout, tout est ouvert 7j/7. Ça rend la vie vachement plus pratique, il faut l’avouer. Non pas que je sois une très grande consommatrice qui passe son temps dans les magasins, mais moi la semaine je travaille, le samedi j’ai toujours une tonne de choses à faire et les rares choses que j’ai besoin d’acheter, ben tout est fermé le dimanche. J’ai un gros problème d’adaptation avec les horaires hyper restreints et inflexibles des français. Après faut pas s’étonner qu’on achète tout sur internet.
Mais je m’égare. Parlons de ma routine en Australie. En tant que lycéenne, mes journées étaient bien évidemment rythmées par l’école. Et vous allez voir qu’avec le système scolaire australien, il y a de quoi chambouler votre routine quotidienne. En bien, ne vous inquiétez pas.
Tout d’abord, une journée d’australien commence par le petit-déjeuner. Oubliez le croissant au beurre qu’on trempe dans le café au lait ou la tartine de confiture. Ici, le plat national du petit-déjeuner est le Vegemite. Ce serait cruel de ma part de vous expliquer que le Vegemite c’est comme le Nutella, version australienne. Il s’agit bien d’une pâte à tartiner, mais c’est salé et absolument dé-gueu-lasse. Pardonnez mon langage, mais avec tous les efforts imaginables, il est impossible pour une personne qui n’est pas née sur le sol australien de réellement aimer cette mixture. Mais tous les australiens en raffolent. On leur inculque cette habitude, bonne pour la santé d’ailleurs, dès le plus jeune âge pour que ça devienne naturel pour eux d’en manger. Le petit-déjeuner typique consiste donc en un sandwich (pain de mie) beurre-Vegemite, qui peut aussi se manger comme encas tout au long de la journée, au goûter…
Après plusieurs tentatives, je détestais toujours autant le Vegemite, au point d’aller cracher la bouchée dans la poubelle (moment glamour !). Du coup, je mangeais le deuxième petit-déjeuner préféré des australiens: du Weet-Bix avec du Milo (marque de cacao). Les Weet-bix sont des céréales natures qu’on casse en morceaux, on ajoute du lait froid ou chaud et un peu de sucre en poudre. On trouve la marque Weet-Bix dans tous les foyers australiens, puisque ça se mange à tout âge, façon porridge, muesli, Corn Flakes ou autre préférence personnelle.
Au moment de se préparer pour l’école, fini le casse-tête quotidien: « Qu’est-ce je vais mettre comme tenue aujourd’hui ? ». La tenue est toute trouvée puisqu’en Australie, on porte l’uniforme scolaire. Tout le monde est concerné, sans exceptions, de l’école maternelle jusqu’au bac, école publique ou privée. Chaque école a son uniforme et sa couleur principale. On doit acheter l’uniforme à la boutique officielle de l’école. Mais pour les foyers moins fortunés, il est possible d’acheter des vêtements non officiels dans des magasins type Target: des polos avec col ou des chemises et shorts/jupes à la couleur de l’école, sauf qu’il n’y aura pas l’écusson de l’école cousu dessus. Durant mon séjour, j’ai fait deux écoles différentes, donc j’ai connu deux uniformes: le vert de Wollumbin High School et le bleu de Casino High School.
Les filles doivent donc porter la jupe plissée tous les jours. On avait même une jupe spéciale pour le sport. En hiver s’il faisait froid, un pantalon noir ou à la couleur de l’école était toléré. Puis il y avait toute la panoplie officielle: polo de rugby, blazer, pull à col rond, écharpe aux couleurs de l’école. Par contre les jeans étaient strictement interdits. Et attention, il y avait des contrôles. Tous les lundi matin, c’était General Assembly dans la cour. Un court discours du directeur, distribution des Awards de la semaine passée (je reviendrais plus tard sur les Awards) et les surveillants qui distribuent les mauvais points à tous ceux qui ne portent pas l’uniforme ce jour-là.
Alors vous vous demandez peut-être comment font les enfants australiens pour se distinguer, se construire une personnalité et se construire en tant qu’individu ? Ils ont trouvé la combine, ils se montrent via les cartables / sac à dos, les chaussures, les classeurs, cahiers et trousses d’école. Là c’était explosion de marques Billabong, Quiksilver, Adidas et j’en passe. Et sinon, les enfants se construisent réellement via le panel de cours et d’options proposés. Comme je l’expliquais dans mon précédent article, en Australie, l’enfant est acteur de son parcours scolaire. C’est lui qui choisit ses matières, il y a énormément de pratique, beaucoup moins de théorie, encore moins de contrôles notés (une fois par semestre et c’est tout). Le très grand choix de matières fait que les jeunes vont très vite apprendre un vrai métier et seront donc directement prêt à l’emploi à la sortie de l’école. Voilà comment se construisent les enfants australiens en tant qu’individus.
Bref, revenons-en à ma semaine type en Australie. La journée de cours est plutôt courte. Tous les jours on finit à 15h-15h30 maximum. Ce qui laisse plein de temps aux étudiants de faire des activités extra-scolaires ou d’assister au sein de l’école à l’un des nombreux cours proposés en option (théâtre, journalisme, musique, sport, langues…).
Les salles de classe sont toujours grande ouvertes avec le professeur à l’intérieur, même pendant les pauses récré, déjeuner, après les cours. Les professeurs sont toujours disponibles auprès des étudiants. On peut venir leur parler pour n’importe quoi, que ce soit des problèmes de compréhension en classe, tout comme des problèmes familiaux à la maison. L’élève trouvera toujours un adulte à qui se confier et cela crée une grande relation de confiance et de respect mutuel. J’ai beaucoup aimé les relations élèves-profs en Australie. En fait, nous n’étions pas des gamins pour eux, nous étions leur égal. En France, que ce soit au collège ou au lycée, il y a une certaine distance entre le corps professoral et les élèves et ça n’arrive jamais de se taper des barres de rire avec ses profs, même pendant les voyages scolaires où l’ambiance est pourtant plus décontractée.
Le mercredi après-midi, c’est toute l’école qui passe en mode sport (avec notre uniforme de sport). On peut choisir son sport parmi une liste gigantesque. Moi, j’avais pris basket par défaut au premier semestre et le deuxième semestre j’avais choisi aviron. C’était la première fois que je faisais de l’aviron et je trouvais ça extraordinaire d’avoir la possibilité de tester des activités comme ça avec l’école, car c’est pas le genre de truc qu’on fait en famille le weekend.
Je pense qu’en Australie, on peut se découvrir une passion ou une vocation grâce au choix titanesque de cours proposés à l’école. Comme je l’expliquais dans cet article, je faisais des cours de management hôtelier et d’archéologie trois fois par semaine, au même titre que les cours de littérature ou de mathématiques. En management hôtelier, on faisait beaucoup de cuisine mais aussi de la réglementation sanitaire et de la gestion de la relation client. En archéologie, il y avait certes des cours théoriques, mais également beaucoup de pratique. Nous sommes allés une semaine à la Macquarie University de Sydney pour étudier de véritables artefacts et avons joué les physiciens en utilisant les techniques de datation au carbone 14. Bref, ce n’était pas un simple cours d’histoire antique, c’était de l’archéologie.
Pour terminer avec l’école, en Australie, l’élève est sans cesse encouragé et félicité. C’est le concept des Awards (certificats de mérite). Un élève généralement timide qui ose poser une question en cours se verra distribuer un Award à la fin du cours. Un élève en difficulté qui obtient une bonne note, un élève qui aide un autre élève à comprendre un calcul mathématique…auront également un Award. Moi, pour avoir marqué deux paniers au basket, j’ai reçu un Award. Je trouve que c’est bien pour la confiance en soi. Mais je pense que cette distribution trop généreuse et répétée d’Awards empêche les élèves à se dépasser et à devenir excellents. D’après moi, c’est ce qui fait que le niveau d’éducation est plus bas en Australie qu’en France. Un élève médiocre est trop souvent félicité et ça maintient un niveau général bas dans tout le pays. Mais ce n’est que mon opinion. En tout cas c’est très bon pour l’estime de soi, et c’est important quand on est ado, alors pourquoi pas.
C’était donc ma routine scolaire en Australie. Participer à des cours que j’ai choisi, complètement passionnants où la pratique est mise en avant, et recevoir une montagne d’Awards chaque mois pour ma simple présence au cours.
L’après-midi en rentrant de l’école, soit je le passais avec mon groupe de copines (chez l’une ou chez l’autre ou bien on allait traîner en ville, ville qui se compose en tout et pour tout de deux rues), soit j’enfourchais mon cheval et j’allais dans les collines au-dessus de la maison. Je ne vous avais pas dit que j’avais un cheval ?!! Il se trouve que ma famille d’accueil avait quatre chevaux. De ce fait, durant mon séjour, j’ai eu la chance incroyable d’avoir mon propre cheval. Il n’y avait que moi qui le montais. Il s’appelait BigMac et il était très docile avec moi qui n’avais jamais fréquenté le club d’équitation avant. C’était vraiment une période incroyable pour moi. Avoir mon propre cheval, faire du galop dans la brousse australienne et apprendre à le monter sans selle. Une vie de rêve je vous dis et c’était mon activité favorite en rentrant de l’école.
Une fois par semaine le soir, je me rendais à mon cours de touch footy, ou touch football. C’est comme le rugby, mais sans les plaquages et les mêlées. Donc pour les filles c’est idéal. J’ai adoré pratiquer ce sport local. Il faut savoir que le rugby est légion en Australie. L’équipe des Wallabies est tout le temps dans le trio de tête mondial avec les All Blacks (Nouvelle-Zélande) et les Springboks (Afrique du Sud). Et puis le cours de touch footy était hyper convivial. Beaucoup de gens pratiquaient ce sport en famille. On était ensuite groupés dans des équipes mixtes par tranches d’âge. Et à la fin du match, on se faisait un pique-nique géant tous ensemble.
Environ une fois par mois le jeudi soir, il y avait le “Social”. C’est une sorte de soirée dansante organisée par l’école. Le bal de promo est organisé uniquement pour les Year 10 et les Year 12 (les années diplômantes) alors que les Social sont des soirées moins guindées où tout le lycée peut venir. C’est l’occasion de bien s’habiller (et pas en uniforme), de danser et de passer du bon temps avec ses amis. Ce sont des moments très attendus pour les australiens, en tout cas quand on habite à la campagne (les animations sont rares, on prend ce qu’on a). Durant mon séjour, je n’ai manqué aucun Social.
Les weekends, je les passais très souvent chez le fils de ma famille d’accueil. Il avait deux adolescents de mon age et un troisième enfant plus jeune. Avec le fils de ma famille, nous allions souvent faire du 4X4 dans la brousse, du franchissement d’obstacles avec un groupe de passionnés. Dans le cercle familial agrandi, il y a pratiquement toujours une occasion de faire un barbecue le weekend (un anniversaire, la rentrée des classes, les vacances, une naissance, noël, Pâques…).
Sinon, autre habitude que j’ai pris en Australie le weekend: partir à la grande ville, Lismore, pour faire du shopping, aller au ciné. Ou alors nous partions dans l’état de Queensland à 2h de route pour se baigner, aller aux parcs d’attractions (Dreamworld). Mes copines de classe avaient 16-17 ans et en Australie on passe le permis dès 17 ans. On est Learner à 15 ans et demi (équivalent de la conduite accompagnée) et on a le P’s dès 17 ans (le permis en tant qu’apprenti). C’était vraiment super pratique, car franchement Casino ça va bien 5 minutes mais quand on est ado, on s’ennuie au bout d’un moment. Alors les copines qui avaient le permis, ça a rendu mon séjour bien plus agréable et ça m’a permis de vivre bien plus d’expériences typiquement australiennes.
Voilà à quoi s’attendre lorsque l’on vient s’installer en Australie. Globalement, je ne vois que des bons côtés. Je retiens surtout que la vie est moins stressante en Australie qu’en France et que les gens sont très cool et très ouverts. Bien que le pays soit très occidentalisé, voire américanisé (ce qui ne nous change pas beaucoup de ce que l’on connait), ça reste un pays hyper dépaysant au quotidien rien que par la faune locale qu’on ne trouve nulle part ailleurs et par un système scolaire radicalement différent de la France.
Cet article participe au rendez-vous #HistoiresExpatriées initié par Lucie. Le thème de ce mois était “Ma nouvelle routine” marrainé par Val.
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14 Comments
ça a l’air trop cool l’Australie !! Encore une fois belle aventure. Je me demande si Vegemite est un peu la Marmite des Anglais ? Si oui, je te comprends à 200 % !
D’ailleurs en Angleterre aussi les élèves se montrent hyper créatifs avec leur sac à dos ! J’adore les regarder 🙂
Oui oui, c’est bien la Marmite des anglais.
Les jeunes sont très doués pour arriver à leur fin sans officiellement enfreindre les règles. 😉
La Vegemite, c’est un peu la Marmite australienne si j’ai bien compris ? Je n’ai encore jamais osé y goûter en Angleterre… Et puis les Weet-bix, je crois bien que c’est nos Weetabix.. 😀
J’ai l’impression que le système scolaire est le même qu’au Royaume-Uni (peut-être parce que l’Australie fait partie du Commonwealth ?). En tout cas, on a pas mal de choses en commun : l’uniforme, les relations profs-élèves, les proms, le système d’années.. xx
Oui je pense que le système scolaire est copié sur le système britannique, à commencer par l’uniforme. Il y a certains aspects de la vie où on ressent bien l’attachement au Commonwealth et d’autres aspects où les australiens l’on totalement américanisé. L’Australie est donc un mix de toutes ces cultures anglo-saxones.
Et tout à fait, le Vegemite est l’équivalent de votre « Marmite », j’avais lu ça dans un article. Les deux sont beurk à ce que j’ai compris.
Moi qui ai détesté mes années lycée, je crois que le système australien m’aurait bien plu ! C’est vraiment intéressant de choisir ses matières, avoir des activités en plus, etc. et ne pas être enfermé dans les matières que l’on connaît ici, avec des emplois du temps aussi surchargés…
Exactement. Beaucoup de jeunes souffrent de leurs années collège-lycée en France et je suis sûre qu’en Australie ça n’arrive pas. Le système fait que tu te sens bien au lycée. Et même si beaucoup arrêtent l’école à 16 ans par choix, en tout cas le système fait tout pour éviter le décrochage/l’échec scolaire.
Ton récit est absolument passionnant à lire ! J’aime beaucoup ce concept d’éducation même si tu en as vu également les mauvais côtés. Je ne peux pas juger, je ne connais absolument pas !
Et mention spéciale pour le Vegemite, il y en a aussi en Nouvelle Zélande et en 1 an je n’ai pas réussi à en manger. Quelle horreur ce truc !!
J’ai adoré le système d’éducation sur place, on s’éclate, on fait ce que l’on aime. Par contre ça ne nous fera pas gagner des Prix Nobel quoi ! Trop laxiste pour moi.
Les uniformes et le discours du directeur ça m’a rappelé un peu Giorgia Nicolson, je ne sais pas si tu as lu ces journaux intimes hilarants.
Les awards j’aime bien, je trouve ça important de féliciter les gens et de trouver du positif dans chacun, en France justement je trouve que ça manque. Après je comprends ton argument… mais apprendre à tourner les choses du côté positif devrait être au programme de l’école à mon avis 🙂
Ah non je ne connais pas Giorgia Nicolson mais tu as piqué ma curiosité. C’est sûr qu’il y a beaucoup de choses à modifier dans le système scolaire français, notamment sur les méthodes d’enseignement.
Très intéressant d’avoir les ressentis suite à un vécu personnel, dune française à l’étranger. Ça serait marrant d’avoir le même ressenti d’un ado étranger en France, je suis sûre que ça nous ferait bien rire ……
j’ai adoré ton article, je rêve de partir à l’étranger depuis 4 ans parce que le système français me fait vraiment vivre un enfer et lorsque je lis ça je me dis que j’aurais vraiment adoré tester le système australien. en plus de ça je rêve vraiment de découvrir ce pays et tu m’as permis d’en apprendre davantage sur la vie quotidienne c’est super interessant!
j’avais une petite question étant donné que l’année scolaire est différente de celle française, le bal de promo des Year 12 se passe durant quel mois?
merci de me faire voyager:)
Merci beaucoup pour ton histoire, j’ai pu m’en inspirer pour une tâche finale d’anglais. Ca avait l’air amusant en-tout-cas.
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