A la suite de mon roadtrip d’avril en Italie, à travers les côtes de la Ligurie et la campagne de Toscane, je n’ai pas tardé à vous faire partager mes expériences et mes petites trouvailles. En revanche, j’ai mis du temps à rédiger l’article sur Volterra.
J’ai aimé Volterra. Elle a répondu à mes attentes, je n’ai pas été déçue. J’ai été charmée par ses petites ruelles, sa tour typique sur la place principale et ses bâtiments imposants d’époque, ses petits commerçants d’objets artisanaux comme on peut en trouver en Provence et ses glaciers…
Ben alors qu’est-ce que t’attends pour nous faire partager les photos, les activités à faire ? Ben tout simplement l’inspiration ne venait pas. Le problème avec Volterra c’est que, juste après, nous sommes tombés sur une pure merveille, le diamant brut qu’est Monteriggioni. Nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce tout petit village perché sur une colline et intégralement encerclé de remparts. Alors, Volterra on l’a vite oubliée après ça.
Ceci dit, elle mérite quand même qu’on s’y attarde un peu lors d’un roadtrip en Toscane pour son histoire et son ambiance décontractée.

Je suis tombée amoureuse de ce petit passage vers des habitations
Devenue célèbre grâce aux livres de Twilight, la ville n’en a pas pris la grosse tête pour autant. Les commerçants ne sont même pas tombés dans le vice des produits dérivés et je les remercie pour ça. Notre séjour en est resté que plus agréable.
Ce que j’ai moins aimé : les voitures. Volterra, ville fortifiée, est normalement interdite aux véhicules (sauf résidents ou livraisons). Sauf que ces personnes qui ont le droit de circuler dans la ville sont beaucoup trop nombreuses. On était en pleine rue piétonne et c’était un ballet incessant de voitures et camions-scooters. Il fallait sans cesse se plaquer contre les murs (les rues sont étroites) pour laisser passer ces véhicules, trop re-lou à la longue. Le comble quand on se trouve dans une rue PIETONNE !
A Volterra, nous nous sommes baladés dans ses ruelles, dans chaque recoin au moins deux fois, nous sommes rentrés dans les cathédrales, les baptistères, les églises.
Nous avons visité le Musée de la Torture. C’est un musée intéressant qui ne présente aucune animation ou rien de ludique et tant mieux, ce serait trop glauque sinon. Ce que je veux dire c’est que c’est beaucoup moins animé et explicite que ce qu’on peut voir à la Tour de Londres. Ça se résume à un grand nombre d’écriteaux décrivant la technique avec un schéma ou dessin d’époque épinglé sur le mur. Parfois, mais assez rarement, un spécimen de l’objet de torture est exposé. J’ai été impressionnée par le nombre de techniques de torture qui existent. On peut en voir pas mal en pratique dans la série Game Of Thrones par exemple. Rien que de lire la description ça fait froid dans le dos. Ce qui choque le plus avec la visite de ce musée, c’est qu’un certain nombre de ces techniques sont encore utilisées aujourd’hui en 2015. On pense aux conflits actuels où des armées françaises ou américaines sont sur le terrain. On repense à des films que l’on a vus. Le dernier que j’ai en mémoire est « American Sniper ».
A l’extrémité de la ville, on peut voir la campagne toscane au loin et un petit théâtre romain en contrebas.
Bref, Volterra devrait vous combler. Riche de son histoire et de sa culture, c’est une escapade qui vous apportera calme et dépaysement. Mais pour un véritable saut dans l’histoire et le début d’une grande histoire d’amour avec la Toscane, je vous recommande ensuite de faire route vers Monteriggioni, à environ 40 min de Volterra. Je ne pense plus avoir besoin de vous convaincre mais au cas où, lisez mon article sur Monteriggioni, le plus beau village du monde.
Infos pratiques
Nous avons dormi au Camping Le Balze à Volterra, mais pas dans la ville fortifiée, dans la nouvelle ville. De ce fait, pas de stress, on laisse la voiture au camping et on rejoint le centre historique à pied.
Et franchement, avoir une vue comme ça depuis sa tente, ça n’a pas de prix.
Pour ceux qui se rendent à Volterra en voiture, il faudra vous garer à l’extérieur de la ville. On voit un grand parking sur la photo à côté du théâtre romain. J’imagine que c’est payant. Pour trouver ce parking, il faut rentrer dans la ville par la Porta all’Arco. D’autres parkings sont disponibles aux autres portes d’entrées de la ville.
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