Jusqu’à maintenant, je vous ai vendu la carte postale des Açores, disant que tout était magnifique, tout était génial, que j’avais trouvé mon paradis sur terre. Tout cela est vrai, mais mes vacances ont été gâchées par une catastrophe matérielle qui aura amené plusieurs moments de frustration durant le séjour. Je parle de mon appareil photo qui m’a lâchement abandonnée aux Açores.
Revenons au début de l’histoire, au début de ma relation avec ledit appareil photo. J’adore la photographie. Je ne suis pas une pro, je ne photographie pas encore à 100% en mode manuel mais j’apprends petit à petit. C’est lors de la préparation de mon voyage en Inde, en 2014, que j’ai réellement commencé à m’intéresser aux fonctions du réflex, à la technique mais aussi au cadrage et à la composition. A l’époque, j’utilisais le vieux reflex de mon père, un Nikon D80. Et ça m’allait très bien, je ne voulais pas de reflex dernier cri pour ne l’utiliser qu’à 20% de ses capacités.

Après m’être fait la main dessus pendant plus de deux ans et demi, je décide en 2016 qu’il est temps de changer pour un réflex plus récent. Pour mon anniversaire, je me fais offrir le Nikon D7200*. Ma technique de prise de vue ne change pas et pourtant le rendu de mes photos, c’est le jour et la nuit. La technologie évolue si vite. Mon nouveau boîtier est bien plus lumineux que l’ancien. Les premières centaines de photos sont un peu mitigées, je dois me faire la main et m’habituer aux réglages hyper sensibles de mon nouvel appareil. Mais rapidement je m’éclate avec mon nouveau joujou dernier cri. Bref, en juillet 2016, un mois avant de partir en Islande, je détiens un tout nouvel appareil photo, neuf acheté chez Darty avec une garantie de 5 ans. Je vais l’utiliser pendant un an sans encombre, m’accompagnant partout dans mes voyages et mes weekends, sous la pluie, dans le désert, en ville, à la montagne, dans les musées et les églises…Il a également pris beaucoup de photos de mon chat, mon meilleur modèle.

Août 2017, c’est le grand départ pour les Açores. Comme pour l’Islande, j’embarque tout mon matériel photo avec moi : reflex + hybride + objectif grand angle 10-20mm + objectif 18-200mm + trépied + filtres ND, UV, polarisant*+ batteries + cartes SD + disque dur multimédia externe* + ipad. Mon sac à dos photo fait 7 kg, mais je l’assume et je le porte toute seule, en plus de mon sac à dos de vêtements qui fait 8 kg et les 2 kg de chaussures de rando que je porte aux pieds.
Ça ne fait que trois jours que nous sommes arrivés aux Açores (un jour sur São Miguel et deux jours sur Flores). Le temps est mitigé, un peu de pluie, beaucoup de brouillard, mais c’est tolérable et surtout on est subjugué par les paysages qu’on voit. Les Açores sont si vertes.

C’est donc notre deuxième jour sur l’île de Flores et on voit enfin du soleil. J’adorais déjà l’île mais aujourd’hui je peux enfin la découvrir sous de belles lumières et sans nuages. Jusque-là, mon appareil photo fonctionne très bien et ne montre aucun signe de faiblesse, mais il faut avouer que le gros ciel gris gâchait un peu les photos et ne permettait pas de montrer la véritable beauté de l’île. Donc il fait super beau, nous arrivons au pied de la cascade la plus enchanteresse du monde, Poço do Bacalhau. C’est THE spot parfait pour faire de la pause longue avec trépied, pour rendre la cascade encore plus envoûtante qu’elle ne l’est déjà. Oui, mais problème…non plutôt catastrophe !!!!! Mon appareil affiche à ce moment trois petites lettres sur l’écran de contrôle. Le message le plus horrible du monde, la hantise de tout photographe : « Err ».

L’appareil est comme figé. A part ces trois lettres qui clignotent, je ne peux rien faire. J’appuie sur tous les boutons, j’essaye d’accéder aux menus mais l’écran est noir. J’avais lu dans le passé que ce genre de message s’affichait lorsque les réglages manuels étaient impossibles à réaliser dans ces conditions. Je tourne alors la molette en mode « Automatique », rien n’y fait. Je sors la batterie, je sors la carte mémoire, je change de batterie/carte mémoire, je change d’objectif, je nettoie la bague d’objectif, j’appuie pendant 30 sec sur le déclencheur, j’appuie sur des combinaisons de boutons (x○○∆□x) dans l’espoir de débloquer le prochain niveau de Tomb Raider… Non sérieux, j’étais désespérée, j’ai tout essayé. J’étais paniquée, c’est du matériel qui coûte cher. Mais surtout j’étais en colère. Le boîtier avait très exactement un an et un mois et voilà qu’il tombe HS. Le pire dans tout ça, c’est qu’il aurait pu tomber en panne n’importe où, à la maison, lors d’un petit week-end. Mais non, il choisit de tomber en panne lors du gros voyage de l’année qui nous coûte plusieurs milliers d’euros et où l’on ne retournera probablement jamais. Surtout, il claque dans l’endroit le plus isolé du monde où bien évidemment il n’y a aucune boutique, encore moins une boutique Nikon ou un quelconque réparateur d’appareil photo. Je suis au milieu de l’océan Atlantique les gars, dans la jungle des Açores. Franchement Nikon, je vous adore, vous êtes ma marque fétiche, mais vous avez sérieusement foiré sur ce coup-là. Un boîtier à 1400€ qui tombe en panne au bout de un an et moins de 10 000 déclenchements, ce n’est plus de l’obsolescence programmée. C’est un scandale.
Là où c’est complètement injuste, c’est que je vois certaines personnes qui martyrisent leur équipement photo en leur donnant des coups, on les faisant traîner dans le sable ou dans des conditions extrêmes et ils n’ont pas de problème. Alors que moi j’en prends toujours très grand soin. Mes appareils photos sont toujours installés dans des sacs à dos conçus spécialement pour les appareils photos (le Manfrotto Offroad 20L pour la randonnée*), je les range toujours précieusement après chaque prise de vue, je fais attention de ne pas faire de chocs ou autre. Bref, je suis très précautionneuse et c’est sur moi que la panne ou la casse va tomber. Tu parles d’un karma ! Je suis maudite.



Bref, comme je suis au milieu de l’océan, je ne peux rien y faire à part pleurer. Alors je pleure et je prends quand-même la cascade en photo avec ce qu’il me reste de fonctionnel, l’appareil photo hybride, le Nikon 1 J3*. J’aime beaucoup mon hybride, depuis le temps que je l’ai j’arrive bien à le maîtriser. L’hybride c’est bien, c’est compact, mais pour moi ça ne remplacera jamais un réflex. Rien que le viseur et la façon de déclencher n’ont absolument rien à voir. Pour faire le moindre changement dans les réglages avec un hybride, il faut rentrer dans les menus, ça prend du temps. Alors qu’avec un réflex, on a tout à portée de main, il suffit de trois molettes et on peut tout faire.



Bref, ce soir-là dans notre Air Bnb au milieu de l’océan, il s’est passé un micro-miracle. Après 5 heures d’inactivité, je tente de rallumer mon appareil photo (on sait jamais, l’espoir fait vivre !). Et là miracle, il fonctionne, j’ai pu prendre le mur de notre chambre en photo. Ne vous emballez pas, ce répit sera de très courte durée. Le micro-miracle aura duré une demi journée avant de sombrer définitivement dans les abysses des appareils photo décédés. Une demi-journée, suffisamment de temps pour retourner à la cascade le lendemain matin et faire mes pauses longues. Juste après la cascade on va au bord d’un lac et là l’appareil photo me remet le message « Err ». Je ne suis plus surprise, je savais que l’appareil était défectueux. Il m’avait fait la bande-annonce la veille pour définitivement mourir le lendemain.


Nous ne sommes que le quatrième jour de notre voyage de 17 jours aux Açores et je n’ai déjà plus d’appareil photo. Je vais devoir faire tout le séjour avec l’hybride uniquement et avec des fonctions limitées. Il faut savoir que tous mes équipements annexes de photo sont fait pour mon réflex: le diamètre de mes filtres sont à la taille des objectifs de mon réflex, avec le réflex j’ai un zoom jusqu’à 200 mm, j’ai aussi un grand angle de 10 mm. Comme l’hybride n’est qu’un appareil de secours/confort, je n’avais emmené que l’objectif de base, le 10-30 mm. Vous voyez la fille désespérée sur le bateau : « Ouh ouh les cachalots à 300 m, regardez-moi, rapprochez vous ! » (lire l’article sur la sortie cachalots).



Bref, tout mon matos de photographe m’est complètement inutile si le boîtier de réflex ne fonctionne plus. J’utilise mes deux appareils photo de façon vraiment complémentaires et non pas comme un doublon. Donc si l’un tombe en panne, l’autre ne permettra pas de remplacer celui qui est en panne. Ils ont chacun leurs fonctions qui leur sont propres.


Ne croyez pas que j’avais abandonné l’affaire. Durant tout le séjour, et au moins une fois par jour (voire deux), je rallumais le réflex avec le doux espoir de ne plus voir apparaître ce message d’erreur. Mais chaque jour était un nouvel échec. Le pire dans toute cette histoire, c’est que j’ai dû me trimballer cet énorme sac de 7 kg pendant tout le séjour pour rien, en sachant pertinemment que tout son contenu ne me servait plus à rien. Les Açores ne craignent pas comme les Canaries (vols dans les voitures), mais je ne voulais pas tenter le diable non plus. Du coup, je ne prenais aucun risque et je me trimballais le sac photo à chaque rando, chaque balade, chaque baignade, chaque resto. Histoire que mon réflex me nargue bien.
Vous pouvez penser que j’ai tendance à dramatiser les choses (c’est un peu vrai). Ce n’est QUE matériel après tout. Mais mon appareil photo, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux et faire des photos, c’est vraiment une passion pour moi. Il n’y a qu’à voir les rares lieux dans le monde où les photos sont interdites. Ça me frustre totalement. Certains diront que ça permet de vraiment voir les choses par soi-même, de ne pas vivre à travers le viseur de son appareil photo. Mais moi quand on m’interdit de photographier quelque chose, je n’arrive pas à prendre autant de plaisir. Ça me gonfle et j’ai vraiment l’impression de manquer quelque chose (Fear Of Missing Out – FOMO). Du coup je profite moins du lieu. Ce n’est pas tant pour la photo souvenir (et absolument pas pour Instagram, je déteste Instagram), c’est vraiment pour le plaisir de réaliser un cliché par soi-même, la satisfaction de réussir une technique photographique ou la recherche pour trouver des angles nouveaux de prises de vue, capturer un détail. C’est tout ça à la fois pour moi la photographie. Alors quand on m’interdit d’en prendre ou quand je me trouve privée d’appareil photo pendant les 14 prochains jours dans une destination de rêve, vous pourrez comprendre mon désarroi.
Pour la fin de l’histoire, non, mon appareil photo ne s’est jamais miraculeusement rallumé. En rentrant en France, je l’ai ramené chez Darty qui l’a directement envoyé au SAV Nikon en Chine (n’y a-t-il personne de qualifié au siège à Paris ?). La réparation aura duré 27 jours. Plus les 14 jours de panne aux Açores, ça m’aura fait 41 jours sans réflex. Une éternité. En termes de réparation, ils m’ont changé l’obturateur, la carte Togo, un gros nettoyage, la mise à jour du logiciel et un reset complet du boîtier. Ça ne m’a rien coûté puisqu’il était encore sous garantie. Ça a juste gâché mon voyage et pour Paul qui m’accompagnait, ben, j’étais pas forcément la personne la plus agréable et joyeuse à ce moment.
Morale de l’histoire : Quand vous partez en voyage, emmenez deux boîtiers avec vous. Un boîtier de secours. Ça coûte cher et c’est super lourd, mais il n’y a aucune solution plus sûre pour se prémunir de toute panne. Je vous conseillerais également de multiplier les objectifs, au cas où la panne viendrait de l’objectif. Il va de soi que seul un photographe professionnel peut se permettre un tel luxe. Sinon faites comme moi, ayez un appareil photo de secours plus compact, comme un hybride, tout en sachant que les capacités ne sont pas vraiment les mêmes. On va dire que ça permet de sauver les meubles et de ne pas rentrer complètement bredouille. J’ai quand même de jolie photos des Açores, mais je sais que je pourrais avoir mieux et surtout que j’aurais mieux profité si cet incident n’avait pas eu un impact sur l’intégralité de mon séjour.
Et pour continuer avec le mauvais karma, pour vous prouver que la poisse me poursuit jusqu’au bout dans mon quotidien le plus ordinaire, en rentrant des Açores, on voit que notre maison a totalement disjonctée. Le portail automatique ne s’ouvrait plus, plus aucune électricité dans la maison. Et au moment où l’on ouvre la porte d’entrée, une odeur nauséabonde nous prend au nez. Je comprend tout de suite que c’est le contenu du congélateur qui macère depuis au moins deux semaines. J’avais en effet vu passer sur les réseaux sociaux que le mois d’août 2017 en France a été bien pourri, qu’il pleuvait, qu’il faisait froid. J’imagine qu’il y a également eu de très gros orages dans ma région qui ont fait disjoncter ma maison. Pour couronner le tout (parce que ce n’est pas fini), l’orage a fait griller notre box internet. On a dû la renvoyer chez Free, qui nous en a envoyé une nouvelle. Bref, cette histoire m’a coûté 41 jours sans appareil photo, 2 jours de nettoyage intensif du congélateur (avec javel, vinaigre blanc, bicarbonate de soude, mare de café…l’odeur était tenace et les champignons dans les moindres recoins), au moins 35€ de courses à la poubelle, et 11 jours sans internet à la maison. Malgré tout ça, je ne regrette pas d’être partie aux Açores. Pourtant le karma a tout fait pour m’en dégoûter.
*Cet article contient des liens d’affiliation vers le matériel photo que j’utilise depuis des années. Si vous achetez par ces liens, ça ne vous coûte pas plus cher et moi je touche une petite commission pour continuer à faire vivre le blog.
Comments
24 CommentsCecile
Mar 11, 2018Ma pauvreté mais qu’elle histoire c’est vraiment pas de chance. Dans ton malheur c’est déjà bien effectivement d’avoir un deuxième appareil. Je ni avais jamais pensé je pars en voyage uniquement avec mon reflex mais désormais je prendrais un second appareil un compact Sony. Rien avoir avec mon reflex adoré mais je l’ai toujours dans mon sac et parfois je m’en sers quand je suis quelques pars où je n’avais pas prévu de prendre des photos. Donc désormais je le prendrai aussi en voyage. Je te comprend en tout cas c’est rageant de ne pas pouvoir faire les photos qu’on espérait. Heureusement qu’il était encore temps sous garantie. Tu semble contente du Nikon D7200 ? Moi j’ai un D3300 je l’ai depuis bientôt 2 ans c’est excellent pour commencer la photo reflex mais aujourd’hui je suis à la recherche d’un modèle plus performant mais il y en a tellement c’est pas facile de choisir.
J’espère que maintenant tu n’aura plus de soucis ni en photo ni en congélo ni en box 😆😆
Estelle
Mar 15, 2018Oui retiens ma leçon et garde ton Sony compact à proximité dans tes voyages.
Je suis très contente du D7200 (quand il n’est pas en panne bien-sûr 😉 ). Par contre il sera beaucoup plus lourd que ton D3300, tu sentiras vraiment la différence. J’avais soupesé le D3300 et le D5500 en magasin, ils faisaient à peu près le même poids et ont je pense les mêmes fonctionnalités (le D5500 étant normalement meilleur). Avec un D7200 (ou 7500 car ils ne fabriquent plus le 200) tu passes dans une gamme semi-pro.
Sylvie
Mar 12, 2018Quelles histoires… quand les. problèmes techniques s’accumulent ! Tout va mieux maintenant :-)?
Estelle
Mar 15, 2018Oui tout est revenu dans l’ordre: le reflex est revenu réparé, la nouvelle box fonctionne et le frigo marche toujours. Mais ouf, un peu de répit.
Jolies lueurs
Mar 12, 2018Coucou !
Quelle poisse !
Quand tu dis « vous pouvez penser que j’ai tendance à dramatiser les choses (c’est un peu vrai). Ce n’est QUE matériel après tout. Mais mon appareil photo, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux et faire des photos, c’est vraiment une passion pour moi. Il n’y a qu’à voir les rares lieux dans le monde où les photos sont interdites. Ça me frustre totalement. Certains diront que ça permet de vraiment voir les choses par soi-même, de ne pas vivre à travers le viseur de son appareil photo… » Je te comprends tellement ! Oui, ce n’est que du matériel en effet, il y a bien pire comme situation. Mais toutes proportions gardées, un appareil photo c’est un peu plus que du matériel. Ce n’est pas le boitier ou les objectifs qui sont vraiment importants, mais tout ce qu’ils permettent de faire, de ressentir…
Je ne suis pas d’accord avec ceux qui pensent que lorsqu’on est derrière l’objectif, on ne vit pas intensément les choses, qu’on ne les voit pas « par soi même ».
Mon expérience personnelle m’a prouvé qu’observer le monde avec un œil photographique change totalement notre manière d’appréhender les choses: le moindre détail, les textures, les matières, les couleurs, les lumières, tout semble nous interpeller avec une intensité accrue. On observe tout, tout le temps, avec profondeur, et ce n’est pas parce qu’on déclenche pour une photo que les images du monde ne sont pas gravées d’abord dans notre cœur 🙂
Je crois que si une histoire pareille m’arrivait, j’aurais une grosse boule de larmes au creux de la gorge. Je n’ai même pas d’hybride pour sauver la mise 🙂
Je croise les doigts, je m’envole pour les Açores le mois prochain HAHA 🙂
Merci pour ce partage d’expérience !
Estelle
Mar 15, 2018Je suis totalement d’accord avec toi, mais j’ai souvent entendu cette remarque qu’on ne vit pas le moment quand on est derrière son appareil photo, ce à quoi je ne me retrouve pas du tout. J’ai une bien meilleure sensibilité du lieu lorsque je photographie et des souvenirs bien plus ancrés car justement j’ai pris le temps de l’observer (à travers l’objectif certes, mais je l’ai bien regardé). Quand je ne photographie pas, je remarque que je reste moins longtemps sur le lieu. Donc j’observe moins de détails et je regarde plus dans sa globalité.
Tu vas aux Açores le mois prochain !!!!!! Mais c’est trop génial, tu vas kiffer.
Vanity of our Lives
Mar 12, 2018C’est tellement chiant quand le matériel nous lâche lors d’un voyage !
Thierry
Mar 12, 2018Ben au moins ca t’aura donné de quoi écrire un nouvel article.
Il y a 5 ou 6 ans je me suis acheté un boitier Canon, pas cher, que je trimbale partout – de la pluie d’islande au sable de jaisalmer (pour citer des références communes) – et n’ai jamais eu aucun problème. J’ai offert à ma fille reflex Nikon que je trouvais super mais qui au bout de 2 ans s’est mis a déconner dans tout les sens, même la bague de l’objectif… du coup je me méfie des Nikon maintenant.
Estelle
Mar 15, 2018Vu mon expérience, je pense que les pannes n’ont rien à voir avec la façon dont on traite son matos. C’est vraiment le coup de « la faute à pas d’chance ». Et c’est tombé sur moi et ta fille.
Tim
Mar 12, 2018Les boules… Le coup du congélateur au retour est pas mal non plus :/
J’ai moi aussi un boîtier Nikon, mais un 5200, un peu plus vieux et surtout moins cher. Il fonctionne bien pour l’instant, mais effectivement, s’il me lâche, je n’ai que mon portable pour faire des photos. Autant dire que ce n’est même pas la peine.
Du coup, je fais hyper gaffe, dès qu’il pleut j’essaye de le protéger au max. Et moi aussi ça me rend fou de voir des gens qui se trimballent du matos à plus de 5000€ en bandoulière comme si c’était juste un appareil photo jetable. Je me dis qu’ils doivent avoir une bonne assurance 🙂
Estelle
Mar 15, 2018C’est clair, la vie est injuste. Ceux qui en prennent le moins soin, il ne leur arrive jamais rien. Ils ont une bonne étoile au-dessus d’eux. Ce qui n’est absolument pas mon cas.
Et je te suis carrément, prendre les photos avec le téléphone, c’est même pas la peine. Pour une personne passionnée, ça n’a vraiment rien à voir, même si les derniers Samsung et Iphone ont une belle qualité de photo. C’est incomparable.
Olivia
Mar 12, 2018Il est vrai que je me trimbale toujours avec mes trois boîtiers + mon argentique lors des voyages.
C’est lourd mais nous sommes deux à prendre des photos, parfois plus car les enfant nous les piquent.
Puis j’ai peur qu’il m’arrive la même chose que toi, un jour.
Ps: on n’est pas soigneux et les notre ont 7 ans pour le plus vieux et 2 ans pour le plus jeune hahaha (je sais cela n’est pas cool de narguer les autres 😉
Estelle
Mar 15, 2018Mes parents font pareil, ils voyagent à 2 et ont 3 boîtiers et s’échangent les objectifs entre eux. C’est vraiment l’idéal. Dans mon cas, c’est inimaginable, financièrement parlant mais aussi devoir tout porter toute seule.
Steph
Mar 13, 2018Ah bien le bonjour amie de poisse ! ^^
T’as vraiment pas eu de chance c’est dingue ! Mon Canon MII m’avait lâchée 1 mois avant mon départ au Japon, mon rêve d’adolescente donc angoisse totale ! Heureusement l’extension de garantie Fnac m’a sauvée ! Le hic dans l’histoire c’est que le MarkII n’était plus produit et que son « équivalent » était le 6d, donc un semi-pro… Je regrette amèrement de pas avoir investi pour un très bon modèle quitte a devoir rajouter ! Mais bon chacun son lot de poisse haha !!
Estelle
Mar 15, 2018J’avais aussi cette petite angoisse que si c’était pas réparable, qu’est-ce qu’il allait advenir ? Car le D7200 n’est plus produit non plus, et je ne pense pas que Nikon m’aurait fait cadeau du modèle au-dessus le D7500. Heureusement que le tien à pu être réparé dans les temps AVANT le départ au Japon, sinon c’était fouttu.
Jeff
Mar 13, 2018Je compatis tellement. Je viens de casser mon Nikon D610 … en glissant bêtement dans la neige ! Les boitiers sont généralement fait pour subir de petits chocs. Encore il y a deux semaines je suis tombé objectif devant dans 3m de neige et il est ressorti intact =).
Il est actuellement parti chez Nikon également et la facture de réparation est monstrueusement élevé !
Estelle
Mar 15, 2018Ah ouais le D610 en plus, ça fout les boules. Quand c’est plus sous garantie, le montant des réparations est super cher (50% de la valeur argus du boîtier généralement, à ce prix là ça fait réfléchir « je répare ou j’achète un neuf ou d’occasion ? »).
mitchka
Mar 16, 2018et bien quelle loose. L’appareil photo, c’est ma grosse angoisse quand on part en voyage ! d’Autout plus que le mien me fait des blagues régulièrement : du genre « je ne veux plus me rallumer » ou je vois en crypté dans le viseur -_-
Mais en arrivant chez Darty bien sur il marche toujours nickel -_-
Bref, tout ça pour dire que je comprends !! Et quelle loose le frigo off au retour … quand t’arrives bien crevé, c’est typiquement LE truc que t’as pas envie de gérer !
Que la force soit avec toi cette année 🙂
Estelle
Mar 16, 2018Aïe aïe aïe, ton appareil photo fait le genre de blague qui m’amuse pas du tout. Tu te dis qu’à n’importe quel moment, il pourrait ne plus jamais se rallumer. Je veux pas te faire paniquer, mais bon….
Et le frigo c’est clair le moment ne pouvait pas être pire. On est crevé, notre vol a eu plus d’1h30 de retard et en plus la TAP avait fait du surbooking et cherchait désespérément des volontaires pour ne pas embarquer. On a dû faire forcing pour rentrer absolument dans NOTRE avion réservé.
Que la force soit avec moi cette année, on croise les doigts.
Mathilde
Mar 18, 2018Ah la poisse ! Je compatis tellement car j’ai eu un petit soucis (même si moins grave que le tien) au deuxième jour de safari au Parc Kruger où mon objectif c’est cassé et où je ne pouvais plus utiliser l’autofocus. J’avais envie de pleurer, je n’avais qu’un objectif, photographier les animaux c’était le rêve de ma vie et le seul autre appareil photo c’était soit l’iphone soit l’hybride grand angle (trop pratique en safari lol).
Comme toi je suis une inconditionnel du reflex pour le confort qu’il apporte. Photographier avec son téléphone, sérieux No Way. Les couleurs sont pourries, il n’y a pas de zoom.
Regarder dans l’objectif d’un reflex m’apporte une joie indescriptible. Désolé si je préfère regarder dans l’objectif qu’avec les yeux. Mais réfléchir au cadrage, réfléchir à la composition aux couleurs, ça me fait enregistrer et mémoriser bien plus que regarder avec mes yeux. J’ai besoin de ça pour me souvenir. Quand je n’ai pas d’appareil photo, j’ai l’impression que je perds mon temps puisque j’aurais tout oublier (oui je suis tarée lol) du coup je te comprends très bien !
Bon j’étais moins énervée et surprise que toi car cet objectif je l’ai trimbalé partout, il a souffert, il s’est pris la poussière de l’Islande. Il était grippé déjà depuis longtemps. Mais sérieux pourquoi j’ai pas pris tout mon matos. En Afrique du Sud je n’ai vu aucune boutique qui vendait d’objectif Pentax et les objectifs Canon et Nikon étaient 2 à 3 fois plus chers qu’en France. Bref j’ai quand même réussi à faire des photos en manuelles et tirant à la main l’objectif car la molette pour choisir la focale était cassée aussi. Forcément ça m’a pris plus de temps et j’ai raté certains animaux comme le guépard. J’étais vraiment frustrée, sur le moment j’ai essayé de me convaincre que ce n’était pas grave et que j’allais profiter du voyage en regardant avec mes yeux et que c’était pas si dramatique puisque j’avais trouvé de quoi me débrouiller pour faire quelques clichés, mais je peux te dire maintenant que je suis revenue et que je regarde le peu de photos que j’ai pu prendre correctement que je suis dégoûtée.
Mon objectif a eu la gentillesse d’attendre le dernier jour pour rendre complètement l’âme (du 18-200 je ne pouvais plus utiliser que le 18 mm)
Estelle
Mar 27, 2018Mais je compatis tellement pour ta mésaventure en Afrique du sud. C’est le voyage d’une vie. J’aurais pété un plomb. Comment peut-on être réactif face au guépard quand on doit faire la mise au point manuellement. Je te rassure tes photos d’animaux dans tes articles sont superbes, mais j’imagine que tu en as bien peu de réussies par rapport à la quantité prise. Je comprends totalement ta frustration et non tu n’es pas tarée, je pense pareil. Lorsque je ne peux pas photographier, je fais la visite en 2 temps 3 mouvements. Je ne m’attarde pas sur les détails et une fois rentrée j’oublie bien vite. La photographie m’apporte des détails, une sensibilité, une meilleure compréhension et des souvenirs bien ancrés.
Moi le jour où je pars faire une safari en Afrique, c’est clair et net, je loue un téléobjectif (ou 2) et un 2ème boitier. Avec ma poisse, on n’est jamais trop prudent.
Tikehau
Juin 3, 2018J’ai eu aussi la même mésaventure avec mon Nikon D7000 qui m’a lâché en Thaïlande alors qu’il avait à peine deux mois. Heureusement que j’avais emporté mon ancien appareil (D70) qui m’a bien dépanné. Mais j’avais acheté le D7000 pour en profiter pendant le voyage. Pas mal frustrant !
Estelle
Juin 7, 2018En panne au bout de 2 mois ?!!! C’est abusé, heureusement que vous aviez l’ancien appareil avec vous. C’est l’erreur que j’ai commise, vendre mon ancien boîtier (une bouchée de pain en plus).
Isabelle
Juil 1, 2018Moi j’aurais pleuré de rage ….. Quand je n’ai pas mon appareil photo (ce qui n’est très très rarement le cas, il faut vraiment que la vue ou la visite n’ait pas été prévue …..) je n’ai pas du tout le même regard, la même attention…….je ne vois pas tous les détails.
A l’inverse, quand je l’ai dans la main, je regarde plus intensément, je « ressens » le lieu. Je regarde toujours d’abord avec mes yeux, appareil à la main, puis je prends les photos.
Plus tard, quand je revois les photos, toutes les sensations me reviennent……..
Pour les problèmes de panne, nous sommes 2 passionnés de photo, donc nous avons toujours deux boîtiers et au moins 4 objectifs que nous nous échageons, et la charge s’en trouve partagée …. pour le moment nous n’avons donc jamais été confrontés à ce problème ….. heureusement.